Des Agents maltraités, le SNPM répond présent.

Publié le par snpmpicardie

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Capture article de l'union Villers-Cotte

 

 

Publié le jeudi 22 septembre 2011 à 11H00 -
Sur les onze agents du poste six titulaires ont signé un manifeste qui devrait être envoyé au préfet au procureur et au maire si la situation n'évolue pas.

VILLERS-COTTERETS (Aisne). À défaut d'avoir pu engager le dialogue avec le mairele syndicat national des policiers municipaux met sur la place publique les dysfonctionnements du poste cotterézien.

En dehors à côté au-dessus des lois mais pas dedans. Le syndicat national de la police municipale se pose des questions sur la gestion du service de police municipale de Villers-Cotterêts et il doute : « Certaines loisplusieurs décrets et règlements ne sont vraisemblablement pas appliqués comme ils le devraient quand ils ne seraient pas purement et simplement ignorés. Nous nous interrogeons notamment sur le rythme de travail la rémunération des jours fériés des heures de nuitle respect de la législation du travail concernant le régime hebdomadaire des agents qui effectueraient régulièrement cinquante heures et plusla même semaine. »
Ce ne sont là que quelques points litigieux que le syndicat relève parmi d'autres. « Nous avons un dossier de 178 pages souligne Stéphane Le grand délégué régional pour la Picardie avec Matthieu Volant nous n'en avons jamais eu un aussi gros car à Villers-Cotterêts ça part dans tous les sens. »
Rendez-vous annulé
Entre autres exemples les syndicalistes citent des plannings de 50 heures de travail par semaine avec une seule journée de reposet ce sur deux semaines consécutivesdes entorses au repos de 11 heures minimum entre deux jours de travaildes heures de nuitnormalement sur la base du volontariat… Volontariat plus subi que souhaité. Ou encore « des heures supplémentaires effectuées déduites du versement du salaire en cas d'arrêts maladie »indique Laurence Bessadet-Louvionpolicière municipale cotterézienne et déléguée locale du syndicat.
Alertés du mal-être dont les agents titulaires leur ont fait partles deux délégués régionaux ont souhaité rencontrer le maire de Villers-Cotterêts afin d'en discuter. « J'ai appelé une bonne dizaine de fois la mairie pour joindre M. Pruski. Je n'y suis jamais parvenu. Une foisun rendez-vous a été fixéun mois à l'avance. Nous avons donc pris la route depuis Beauvais mais une fois en cheminnous avons reçu un appel du secrétariat pour nous dire que le maire ne pouvait pas nous recevoir. Nous n'avons jamais eu d'autre rendez-vous »raconte Stéphane Legrand.
« Mépris »
Cette attitudeles syndicalistes l'interprètent comme une marque de « mépris » de Jean-Claude Pruski. Un manque de respect révélateur d'une position générale. « Le maire est humiliant et écrasant. Pour nous aujourd'huice que le maire fait à ses agentsc'est de la maltraitancetant en terme de conditions de travail qu'en terme de rémunération. On en vient à se demander si Villers-Cotterêts n'est pas une principauté dans l'Aisne. »
À défaut de réponsesi le « cas » du poste cotterézien n'est pas évoqué prochainement et mis à platle syndicat ne compte pas en rester là. Il pourrait frapper plus hautà la porte du procureur de la République et du préfet de l'Aisne.
Ludivine BLEUZÉ
lbleuze@journal-lunion.fr;

Publié dans info presse

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