Délégation Picardie, snpmpicardie@gmail.com COMMUNIQUE Après Nice Le 16 juin 2011, vos délégués SNPM étaient présents à Nice pour le 1° Congrès National de la Police Municipale. L’accue

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Délégation Picardie,

snpmpicardie@gmail.com

 

 

 

COMMUNIQUE

 

Après Nice

 

 

 

Le 16 juin 2011, vos délégués SNPM étaient présents à Nice pour le 1° Congrès National de la Police Municipale.

 

L’accueil de la ville de Nice a été remarquable tout comme le discours d’accueil de son maire Christian Estrosi. Il a rappelé tous les points de friction évoqués ces derniers mois pour la PM : retraite, armement, conditions de travail en difficulté croissante. La ville de Beauvais a même été citée pour rappeler le cas des collègues blessés. Eric Ciotti (prsdt UMP du Conseil Général et cheville ouvrière de la LOPPSI2) n’a pas dit autre chose. Le discours du vice président de l’AMF fut beaucoup plus prudent, ne demandant qu’une chose : lestatu quo ; il ne faut toucher à rien, le maire doit rester le seul patron de la sécurité de sa commune.

 

Puis première table ronde avec des élus de tous bords et les patrons nationaux de la PN et de la Gendarmerie. Une intervention notable : le patron de la sécurité pour l’intercommunalité d’Orléans. Il a coupé court au débat des « pouvoirs régaliens » car les détracteurs de la PM disent que la sécurité doit rester du ressort de l’Etat. Il a rappelé que les maires avaient aussi la charge d’un certain nombre de pouvoirs « régaliens ». Le maire adjoint à la sécurité de Nice a quant à lui rappelé que la PM de Nice était aujourd’hui à la base de 70% des interpellations de voie publique.  « Alliance » nous a considéré comme des frères et le responsable de la sécurité pour l’UMP nous a déclaré policiers « par le sang versé »…

 

Tout était au beau fixe jusqu’à l’intervention du syndicat SGP-FO

de la PN qui nous a demandé de changer de tenue et de sérigraphie pour éviter les confusions dans le travail qu’il ne peuvent plus faire… Sachant que le décret encadrant tout cela pour la PN est postérieur au nôtre, et qu’il y a longtemps que ce syndicaliste n’avait pas dû voir le terrain,  l’intervention de ce collègue fut écourtée…

 

 

 

 

 

 

Après le repas, la deuxième table ronde de la journée fut davantage tournée vers le volet social avec l’intervention de notre président Frédéric Foncel qui a rappelé que les policiers municipaux ne devaient pas être des cibles mouvantes qui ne pourraient pas toucher leur mini-retraite s’ils étaient abattus : deux choses sont donc nécessaires : la protection (gilet pare-balle) et la défense (arme de 4° catégorie). Une sénatrice socialiste d’Ile et Vilaine a également posé la question de l’adéquation de l’enseignement dispensé au CNFPT avec les situations rencontrées sur le terrain : était-ce bien la meilleure école pour former des policiers ?

 

Arrive M. Guéant qui avait donc « un boulevard » devant lui. Mais à priori, sur pression de l’AMF, il annonce des extras-mini-mesurettes avec  la création d’une médaille de la PM, le financement de la moitié des gilets pare-balle pour les villes désirant s’équiper et la réanimation de la commission consultative de la Police Municipale.

 

La journée n’a pas été totalement vaine ; la Police Municipale a montré un visage d’envergure nationale et a vu se presser autour d’elle les plus hautes personnalités de l’Etat. Nous avons pu constater que le SNPM était, et de très loin Le syndicat spécialiste de la Police Municipale. C’était vers nous et avec nous que toutes les tentatives d’approches et de contact étaient faites. Le SNPM a été la cheville ouvrière de cette première rencontre grâce à nos délégués locaux omniprésents.

Ceci-dit, M. Guéant a clairement manqué d’ambition et a préféré écouter la voix de l’AMF que celle du SNPM reçu la veille à l’Elysée.

 

Notre président, Frédéric Foncel, a donc rappelé que l’Etat ne faisait que repousser l’inéluctable et que les policiers municipaux étaient aussi des électeurs qui se souviendraient de ces occasions manquées. Il nous faut donc une fois de plus rester mobilisés. L’avancée de la profession passe par là.

 

Le SNPM ne fléchira pas et sera plus que jamais attentif aux propositions faites.

Vos délégués ne manqueront pas de vous tenir informé de l’évolution des débats à venir.

C’est tous ensemble que nous devons nous battre pour la reconnaissance de notre profession et c’est pour cela que nous sommes à vos côtés.

 

 

 

Vos délégués SNPM

Publié dans info presse Oise

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